Le film "XXI le sport des solutions", présenté au Festival de Cannes

Médiation Scientifique
Inspiré de l’essai “Le sport des solutions, voyage en terre des possibles” de David Blough aux éditions rue de l’Echiquier, le documentaire “XXI - Le sport des solutions” est une immersion inédite au sein d’initiatives emblématiques dans le domaine du sport et de l’impact social. À travers des témoignages inspirants de bénéficiaires, anciens sportifs, éducateurs et acteurs associatifs, nous découvrons comment ces initiatives ouvrent le champ des possibles quant à la place du sport dans le monde de demain. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de recherche ERA - Justice juvénile et santé mentale des jeunes au Sénégal, dont le Centre de Recherche en Informatique de Lens (CRIL1 ) est partenaire.                                               
  • 1CRIL - CNRS/Univ Artois

Ce documentaire présente des histoires venant de cinq pays, offrant une diversité de perspectives et d’expériences, à travers un voyage captivant de 70 minutes. Parmi ces histoires, le film relate l’expérience Escrime et Justice réparatrice avec les mineur-e-s de la MAC de Thiès avec l’Association Pour le Sourire d’un Enfant.

Il est présenté au Festival de Cannes, le 23 mai, dans la catégorie « Film positif » et sera diffusé en simultané à partir du 22 Mai 2024 sur la chaîne Eurosport, dans 54 pays, ainsi que sur le site web en streaming.

Cliquer ici pour regarder la bande annonce

Le projet ERA vise à combler deux lacunes majeures dans les politiques publiques en faveur de la jeunesse au Sénégal : la justice juvénile et la santé mentale des jeunes. Toutes ces recherches sur la justice juvénile et la santé mentale des jeunes seront réalisées par une équipe pluridisciplinaire, composée de chercheurs (CNRS, IRD, ISED), de praticiens du droit et de la santé, d’une organisation de la société civile, l’Association Pour le Sourire d’un Enfant (APSE) et des acteurs du Ministère de la Justice du Sénégal.

Promouvoir une justice juvénile plus éducative et moins répressive

Si de nombreux travaux se sont intéressés à l’enfance en danger peu d’études ont porté sur la situation des mineur-e-s en contact avec les systèmes judiciaires, et encore moins sur les mineur-e-s en détention. Cette asymétrie est en partie due à la difficulté d’accès aux données judiciaires.

Les partenaires du projet ERA réunissent les conditions pour dépasser cette difficulté. La justice constitue l’une des priorités de l’accord de siège entre l’IRD et l’État du Sénégal. Et, l’APSE dispose d’un agrément du ministère de la justice depuis 1999. Ce cadre institutionnel ouvre l’accès aux données des judiciaires. Il s’agit de bases de données fiables pour analyser les caractéristiques sociodémographiques des mineur-e-s et apprécier la réponse pénale, en considérant 3 instants clés de la procédure : la décision de poursuite, le choix du mode de poursuite et la décision de justice.

Le projet ERA propose d’interroger ces données judiciaires afin d’apporter des connaissances nouvelles. Concrètement, il s’agit de : (1) évaluer le nombre de mineur-e-s en contact avec les systèmes judiciaires, décrire leurs caractéristiques sociodémographiques et comprendre les logiques familiales, sociales et politiques qui fondent leurs vulnérabilités ; (2) analyser les fondements de la réponse pénale apportée par les Tribunaux pour Enfants ; (3) formuler les principes d’une justice juvénile qui permettent de traiter les causes profondes et d’explorer de nouvelles réponses, plus éducatives que répressives.

L’objectif est de promouvoir une justice juvénile plus attentive aux problématiques actuelles de la jeunesse et conforme aux évolutions des droits de l’enfant. D’un point de vue plus politique, il s’agit également de sortir la justice juvénile de sa condition de « justice mineure ».

Cliquer ici pour en savoir plus sur le projet ERA

Contact

Fabien DELORME
Ingénieur de recherche