Innover avec le CNRS

Le CNRS pilote ses relations avec le monde socioéconomique et a fait le choix d'être actionnaire de chacune des 13 Sociétés d’Accélération et de Transferts de Technologie (SATT) dédiées au transfert technologique et à la maturation des inventions issues des laboratoires de recherche publique. Le CNRS s’implique également dans les Pôles de Compétitivité, les Instituts Carnot, les Instituts de Recherche Technologique (IRT) et les Instituts sur la Transition Energétique (ITE).

La Direction des relations avec les entreprises du CNRS, en lien étroit avec les Instituts scientifiques du CNRS, pilote et facilite le cycle de l’innovation. Elle fédère les professionnels de la valorisation, les services Partenariat et Valorisation des 18 Délégations Régionales et CNRS Innovation, sa filiale nationale de valorisation dédiée au transfert de technologie, à la gestion du portefeuille de brevets et à la négociation des accords d’exploitation.

47 start-up créées depuis 2005, dont 45 sont toujours actives
2 chaires industrielles
8 laboratoires communs avec de grands groupes, des entreprises de taille intermédiaire (ETI) ou des PME
4000 contrats de financements signés depuis 2010
+ de 150 déclarations d'inventions depuis 2015

La mission du CNRS est de repousser les frontières de la connaissance dans tous les champs disciplinaires. Sa stratégie de valorisation est le prolongement direct de cette mission : il s’agit d’associer les partenaires du monde socioéconomique aux ruptures technologiques qui sont issues des laboratoires de recherche.

Quelques belles réussites

En 2020, deux start-up issues de la recherche sont distinguées par l'agence Hauts-de-France Innovation développement : la start-up G-Lyte portée par Franck BARATH (laboratoires LRCS et LG2A de l'Université Picardie Jules Verne) reçoit le Trophée de l'innovation 2020 dans la catégorie innovation transition énergétique et la start-up Zymoptiq a remporté le prix Force'START-UP 2020  lors des Rencontres Régionales de la Recherche et de l'Innovation.

Le jury national du concours Innovation i-Lab a distingué, au titre de l'année 2019, dans la catégorie « Une énergie, propre, sûre et efficace », la start-up G-Lyte et, dans la catégorie « Santé et bien-être », le projet Axorus porté par Jean-Damien LOUISE a été primé (laboratoire IEMN).

S'agissant des lauréats du concours Innovation i-Lab 2018, 64 lauréats dont 5 issus de la Région Hauts-de-France ont été distingués. Parmi les 383 candidatures reçues au niveau national, 8 d’entre elles étaient issues des Hauts-de-France. Ces projets s’inscrivent dans l’un des 10 grands défis sociétaux définis par l’agenda stratégique France-Europe 2020. Parmi les 5 lauréats1  de la Région Hauts-de-France, 3 projets — InBrain Pharma, Par'Immune et Lattice Medical — sont issus du CHU de Lille et incubés à Eurasanté ; les 2 autres — Wavely et Zymoptiq — sont issus du laboratoire IEMN

Dans le cadre du programme de prématuration du CNRS, 2 projets ont été soutenus en 2022 en région Hauts-de-France : METALO (porté par Christophe Lethien de l'IEMN) et COLON (porté par Tony Lefèvre de l'UGSF).

  • 1Matthieu FISICHELLA – InBrain Pharma ; Marion AUBERT – Wavely ; Abderrahim LACHGAR – Par’Immune ; Philippe PEBAY – Zymoptiq ; Julien PAYEN – Lattice Medical

Daniel LE BERRE, Informaticien

Père fondateur du logiciel libre Sat4j, utilisé par des millions de personnes à travers le monde, Daniel LE BERRE est Professeur à l’Université d’Artois et chercheur au Centre de Recherche en Informatique de Lens (CRIL, UMR8188). Il a été lauréat de la Médaille de l'Innovation 2018 du CNRS

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Le service Partenariat et Valorisation

Le service Partenariat et Valorisation (SPV) de la Délégation Régionale CNRS Hauts-de-France est un relais précieux vers les différents réseaux et, en particulier, vers la SATT Nord. La mission première du SPV est l’accompagnement des laboratoires de la circonscription dans toutes les démarches d’ingénierie de projets, de protection de la propriété intellectuelle et de valorisation des résultats issus de leur recherche. En apportant des compétences spécifiques (financières, juridiques, etc.) et transverses (réglementation, négociation, etc.), et des outils, méthodes et procédures, le SPV contribue à faire d’un projet porté par un.e. chercheur.euse une réalité formalisée par un document contractuel (contrats de recherche, déclarations d’invention, accords de consortium, accords de secret, etc.), avec des partenaires, nationaux ou internationaux, socioéconomiques ou académiques.

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