Portrait de Science | Regards Croisés de Joséphine Bottin et Adrien Cammarata

Quelles sont vos missions respectives au sein de la Délégation Régionale ?

Joséphine : Après une première expérience au pôle « Dépenses » du Service Finances, Achats et Comptabilité (SFAC), j'exerce maintenant au sein du même service les missions de « Pilotage et performance des contrats à forts enjeux » suite à la réussite d'un concours CNRS. Au-delà d’intervenir en soutien du pôle « Recettes » pour assurer le bon déroulement financier des projets de recherche de mon portefeuille d'unités, je travaille activement au suivi (montage, suivi d'achats, justifications) des projets désignés comme « structurants » (CPER, PEPR, FEDER ). 

Adrien : J’ai intégré la Délégation Régionale Hauts-de-France du CNRS en 2019 en tant qu’assistant ingénieur pour le suivi des projets de recherche au sein du Service Partenariat et Valorisation (SPV), et je suis depuis 2023 responsable du pôle « Europe et International ». La mission du pôle consiste à accompagner les personnels de recherche dans leur réponse aux appels à projets afin d'obtenir des financements européens ou internationaux. Une fois ces projets retenus pour financement, nous aidons les laboratoires à les mettre en oeuvre, en conformité avec les règles des financeurs en vigueur.

En quoi consiste votre collaboration sur les Contrats de plan État-Région ?

Adrien : Nous intervenons sur les 3 CPER dont le CNRS Hauts-de-France est gestionnaire : IMITech, CHeMaCT et WaveTech@HdF1 . Ces projets structurants bénéficient de fonds publics (État, CNRS, Région, Métropole Européenne de Lille, DRARI...) et permettent l'acquisition d'équipements de pointe visant à développer des thématiques scientifiques particulières, et contribuant ainsi à accroître l'expertise du laboratoire qui les reçoit. Ce sont des projets au service de grands enjeux mobilisant plusieurs millions d'euros : Joséphine et moi-même accompagnons les porteurs de projet sur toutes les étapes définies par les programmations budgétaires pluriannuelles. Nous jouons le rôle de facilitateurs pour toutes les parties administratives de ces projets, en plus d'assurer le lien entre chaque intervenant. Ainsi, à chaque début de cycle, nous participons aux instances de gouvernance et diffusons les informations de cadrage, tout en vérifiant que le montage et l'achat des équipements est possible (timings, budget...). Je mets en place également plusieurs conventions assurant la contractualisation de l’implication des financeurs dans chaque programmation de ces CPER.

Joséphine : À la suite de la contractualisation dans nos outils, j'effectue un nouveau contrôle budgétaire des documents légaux et installe les crédits auprès du laboratoire. À cela s'ajoute la mise en place des tableaux de suivi de l’exécution du projet en délégation et le transfert d’informations capitales aux porteurs du projet. Une bonne communication est la clef pour garantir le suivi de tels projets. Nous sommes constamment en relation avec les financeurs et les porteurs par des réunions d'avancement et de coordination régulières, qui permettent d’anticiper d'éventuelles difficultés. J'assure également le lien entre les différentes parties prenantes de la Délégation : SPV, SFAC - notamment le Pôle « Achats » -, mais aussi le Service Ressources Humaines quand des recrutements sont sollicités. La gestion des CPER démontre un véritable exemple de la collaboration interservices. 

Comment assurez-vous la meilleure qualité de service possible aux Unités de la circonscription ?

Joséphine : Au quotidien, je tiens un rôle de « médiatrice » dans cet écosystème en m'efforçant de transmettre les informations clefs à toutes les parties prenantes d'un projet, toujours animée par la volonté de faire au mieux pour tout le monde. Ainsi, je suis convaincue que chacune et chacun est un maillon essentiel dans l'accompagnement de ces projets. Je suis fière de contribuer, à mon échelle, à l'aboutissement de grands programmes qui vont permettre des avancées scientifiques majeures ! 

Adrien : Je suis réactif et très impliqué car il est primordial de ne jamais laisser une sollicitation sans réponse, et de réagir dans les meilleurs délais. Tout comme Joséphine, je suis particulièrement motivé par l’idée de « rendre service » : en aidant les personnels de recherche et en accompagnant les projets jusqu'à leur terme, je sais que mon action peut avoir in fine des répercussions bénéfiques pour la société !

• 1IMITech est porté par Didier Théron de l’IEMN ; CheMaCT par Hugues Leroux de l’Institut Chevreul ; WaveTech@HdF par Pascal Szriftgiser du PhLAM & Guillaume Ducournau de l’IEMN